mardi 15 décembre 2009
lundi 14 décembre 2009
Paris
samedi 12 décembre 2009
mardi 8 décembre 2009
mercredi 2 décembre 2009
Christian Lacroix Haute Couture
mardi 1 décembre 2009
samedi 28 novembre 2009
mardi 24 novembre 2009
Lire
dimanche 15 novembre 2009
samedi 14 novembre 2009
mardi 10 novembre 2009
Accrochage!
mardi 3 novembre 2009
Lu Sur Facebook
- Merci pour l'invitation , mais je t'écris de mon canapé a Los Angeles où je vis et ne serais certainement pas a Paris le 14 Mars....
dimanche 1 novembre 2009
dimanche 18 octobre 2009
WE WANT MILES
Miles, le Prince.
Un perfectionniste qui a fait avancer l'histoire du Jazz et qui fuyait comme la peste toute idée de nostalgie.
L'expo permet , si l'on veut, de mettre un peu d'ordre dans le puzzle.
J'espère qu'après l'avoir vu , tous ceux qui le trouvent détestable , tellement il peaufinait son image, seront d'accord que Miles Davis était aussi, et surtout, un grand styliste de la trompette, et un metteur en scène de sons grandiose.
Miles Davis, ou le dépassement de soi.
lundi 12 octobre 2009
dimanche 11 octobre 2009
Amnesty Insomnia, with Les Nuits d'Amnesty
Amnesty International France aims to make it difficult for certain national leaders to sleep at night, with the help of Insomnia, an advertising campaign online at
nuitsdamnesty.amnesty.fr .
The 5th edition of the Amnesty nights is running from Thursday 22 to Sunday, October 25, 2009 with hundreds of cultural events throughout France. From Toulouse to Mulhouse via Paris or Angers, artists from different backgrounds are joining Amnesty International France (AIF) to raise awareness of human rights in an original and festive fashion.
22 Octobre au 25 Octobre 2009
samedi 10 octobre 2009
Declaration of Principles
“It may be true that one has to choose between ethics and aesthetics,
but it is no less true that whichever one chooses,
one will always find the other at the end of the road.”
Jean-Luc Godard
but it is no less true that whichever one chooses,
one will always find the other at the end of the road.”
Jean-Luc Godard
lundi 5 octobre 2009
La Douleur- de Marguerite Duras
Samedi après midi. Il fait chaud, ciel bleu et soleil. C est l’Été Indien à Paris. Ce soir Nuit Blanche.
Les yeux rivés sur l’écran de mon ordinateur, je fais défiler les e mails reçus la veille et pas encore lus. Je cherche le programme pour cette nouvelle édition de la Nuit Blanche. Mon Mac, annonce l’arrivée d’un autre message tout frais. Je ne sais pas pourquoi ma curiosité va d’emblée à celui-ci.
Il est 15h. Un mail de la Fédération International des Droits de l’Homme. Une rectification de l’horaire de la représentation exceptionnelle cette après midi au Théatre de l'Atelier place Charles Dullin, par Dominique Blanc Elle y joue depuis quelques jours La Douleur de Marguerite Duras, une mise en scène de Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang .
Cette après midi, Dominique Blanc offre le bénéfice de la vente des places à la FIDH.
Je profite de l' occasion. Une pièce où sont réunis que des gens que j’aime et par la même occasion faire un don pour la FIDH.
A la Libération, comme tant d’autres femmes en France, Marguerite Duras a attendu son compagnon, Robert Antelme, déporté à Dachau. Elle a retrouvé les carnets bleus dans lesquels elle avait écrit “La Douleur” à la fin des années 1980, et les a donc publiés après son succès de “L’Amant” (1984). Déposés à l’IMHEC, les carnets de guerres de l’auteure ont été publiés chez Gallimard, il y a deux ans. Cette publication a prouvé que très peu de ce texte a été réécrit. Il s’agit donc d’un témoignage authentique.
J’ai de la chance. Il ne reste que trois places. Strapontin corbeille. La mise en scène minimaliste de Patrice Chéreau comme est coutume, et déjà sur scène, Dominique Blanc, assise à une table, la table d’écriture, nous tourne les dos et attend. Elle attend. Elle attend telle Duras dans son attente.
Ce texte est bouleversant. Il mêle la politique, l’angoisse, Dieu et les sentiments contradictoires de quelqu’un qui ne sait plus tellement qui elle attend, tandis qu’elle imagine le pire pour l’homme qu’elle aime - avec raison. D’un point de vue historique, “La Douleur” est un formidable témoignage. Écrit à chaud, le texte est un récit minutieux des affres de l’attente, dans le désordre organisé du retour des prisonniers de guerre et des déportés, sur fond de musique gaie, à la gare d’Orsay. On y apprend également les détails du retour à la vie d’un homme d’1m84 et qui pèse moins de 34 kilos. Et Duras n’épargne aucun détail, mêlant ses considérations la responsabilité de tous les Européens dans ce crime à la texture et l’odeur des excréments du déporté. Cela peut paraître trivial, mais c’est important. Dans les coulisses des réflexions sur la nature humaine qu’a publiées Antelme, avec “L’Espèce humaine”, Duras montre à quel point la nature humaine est complexe et contradictoire.
L’attente est une souffrance intolérable, une petite mort, et la joie du retour de l’homme aimé n’empêche ni la lâcheté, ni le dégoût.
Le texte n est pas dans l’intégralité, mais il me semble qu’il aurait était difficile. Le spectacle est éprouvant. Dominique Blanc nous tiens pendant une heure et demi, accrochés aux mots, (aux maux de Duras) et je n’était pas la seule à me mordre les lèvres pour ne pas éclater en sanglots.
Les yeux rivés sur l’écran de mon ordinateur, je fais défiler les e mails reçus la veille et pas encore lus. Je cherche le programme pour cette nouvelle édition de la Nuit Blanche. Mon Mac, annonce l’arrivée d’un autre message tout frais. Je ne sais pas pourquoi ma curiosité va d’emblée à celui-ci.
Il est 15h. Un mail de la Fédération International des Droits de l’Homme. Une rectification de l’horaire de la représentation exceptionnelle cette après midi au Théatre de l'Atelier place Charles Dullin, par Dominique Blanc Elle y joue depuis quelques jours La Douleur de Marguerite Duras, une mise en scène de Patrice Chéreau et Thierry Thieû Niang .
Cette après midi, Dominique Blanc offre le bénéfice de la vente des places à la FIDH.
Je profite de l' occasion. Une pièce où sont réunis que des gens que j’aime et par la même occasion faire un don pour la FIDH.
A la Libération, comme tant d’autres femmes en France, Marguerite Duras a attendu son compagnon, Robert Antelme, déporté à Dachau. Elle a retrouvé les carnets bleus dans lesquels elle avait écrit “La Douleur” à la fin des années 1980, et les a donc publiés après son succès de “L’Amant” (1984). Déposés à l’IMHEC, les carnets de guerres de l’auteure ont été publiés chez Gallimard, il y a deux ans. Cette publication a prouvé que très peu de ce texte a été réécrit. Il s’agit donc d’un témoignage authentique.
J’ai de la chance. Il ne reste que trois places. Strapontin corbeille. La mise en scène minimaliste de Patrice Chéreau comme est coutume, et déjà sur scène, Dominique Blanc, assise à une table, la table d’écriture, nous tourne les dos et attend. Elle attend. Elle attend telle Duras dans son attente.
Ce texte est bouleversant. Il mêle la politique, l’angoisse, Dieu et les sentiments contradictoires de quelqu’un qui ne sait plus tellement qui elle attend, tandis qu’elle imagine le pire pour l’homme qu’elle aime - avec raison. D’un point de vue historique, “La Douleur” est un formidable témoignage. Écrit à chaud, le texte est un récit minutieux des affres de l’attente, dans le désordre organisé du retour des prisonniers de guerre et des déportés, sur fond de musique gaie, à la gare d’Orsay. On y apprend également les détails du retour à la vie d’un homme d’1m84 et qui pèse moins de 34 kilos. Et Duras n’épargne aucun détail, mêlant ses considérations la responsabilité de tous les Européens dans ce crime à la texture et l’odeur des excréments du déporté. Cela peut paraître trivial, mais c’est important. Dans les coulisses des réflexions sur la nature humaine qu’a publiées Antelme, avec “L’Espèce humaine”, Duras montre à quel point la nature humaine est complexe et contradictoire.
L’attente est une souffrance intolérable, une petite mort, et la joie du retour de l’homme aimé n’empêche ni la lâcheté, ni le dégoût.
Le texte n est pas dans l’intégralité, mais il me semble qu’il aurait était difficile. Le spectacle est éprouvant. Dominique Blanc nous tiens pendant une heure et demi, accrochés aux mots, (aux maux de Duras) et je n’était pas la seule à me mordre les lèvres pour ne pas éclater en sanglots.
Marguerite Duras
« La douleur est une des choses les plus importantes de ma vie. Le mot « écrit » ne conviendrait pas. Je me suis trouvée devant des pages régulièrement pleines d’une petite écriture extraordinairement régulière et calme. Je me suis trouvée devant un désordre phénoménal de la pensée et du sentiment auquel je n’ai pas osé toucher et au regard de quoi la littérature m’a fait honte. » Marguerite Duras
jeudi 1 octobre 2009
mercredi 30 septembre 2009
mardi 29 septembre 2009
vendredi 25 septembre 2009
Jérôme Sans , Thinks Huge!
Rarement rencontré quelqu'un d'aussi branché au Monde, comme Jérôme Sans.
Il sait transformer son énergie positive, comme on dirait en anglais, in Excitement, et Beauté.
- Pourquoi avez-vous choisi de vivre en grande partie à l’étranger ?
- J’ai choisi la Chine pour revivre une nouvelle aventure humaine et culturelle.
La Chine me fait découvrir la possibilité d’aller encore plus loin.
La Chine est la scène culturelle et artistique la plus vibrante au monde.
Après le rêve américain : le rêve chinois.
Après le « Think Big » : le « Think Huge » !
Jérôme Sans
ULLENS CENTER FOR CONTEMPORARY ART, BEIJING
mercredi 23 septembre 2009
Toni Meneguzzo what is your favorite occupation?
Toni Meneguzzo could be now on a train to Varanasi watching the world though the lens of his camera or, just shooting in the Mediterranean sea ...
In Paris while savouring a delicious risotto, the ones only Toni Vianello has the key, we laughed remembering the day he took the decision to become a photographer...,
In Paris while savouring a delicious risotto, the ones only Toni Vianello has the key, we laughed remembering the day he took the decision to become a photographer...,
If not yourself, who would you be? E.T.
Should you be a bird? A SWALLOW
Your prose authors. IAN McEWAN
Your favourite poets - .J. KRISHNAMURTI
Your heroes in fiction - ARJUNA
Your heroines in fiction- GUENDALINE
Your heroines in World history.- PATTY HEARST
Heroines in real life. – ALL WOMEMN WHO FIGHT FOR THEIR FREEDOM
Your favourite heroes in real life - NATURE
Painters and composers you like most - GIAMBATTISTA TIEPOLO, FRANK ZAPPA
What I hate the most- TAX
What I fear most - NOT GOING TO MY FUNERAL
World history characters I hate the most -FANATICISM
The military event I admire the most -RISING THE FLAG
The reform I admire the most .- ALL DRIVING ON THE SAME SIDE
The natural talent I'd like to be gifted with- MUSIC
How You wish to die. IN PEACE
What is your present state of mind? IN PROGRESS
Your favourite motto ? - DO IT
The name you prefer - EVA
Your favourite colour ORANGE
My favourite food and drink. - FRENCH FRIES AND COCACOLA
Where would you like to live? BY THE SEA
What time is it? Which day of the week and month are we?
-MILANO, TIME 8:44 FRIDAY 24 JULY
What time is it? Which day of the week and month are we?
-MILANO, TIME 8:44 FRIDAY 24 JULY
mardi 22 septembre 2009
samedi 19 septembre 2009
vendredi 18 septembre 2009
jeudi 17 septembre 2009
Normandie impressionniste 2010, un acte politique?
Bien que le titre Normandie impressionniste, ne m’attire pas particulièrement, je suis allée à la conférence de presse donnée à l’occasion de la présentation du programme de la dite manifestation. Annoncée comme l’un des plus importants événements culturels de l’année 2010, la manifestation aura lieu durant tout l’été prochain. C ‘est le bouquet des intervenants qui a fait que je me déplace à tout ce qu’en générale je fuis. Les déjeuners conférence de presse. Et pour cause…Parfois debout, comme c’était le cas aujourd’hui, j’ai horreur de ceux qui se mettent derrière moi, grignotant la bouche ouverte remplie de poisson grillé croustillant ou des plats en sauce qui tiennent mal en main, souvent déjà prise avec la coupe de champagne, dossier de presse sous le bras. Ou alors ceux qui se débâtent avec la glace fondante, glissante, échappant de l'assiette , moitié dehors moitié dedans, mais déjà commençant l'inévitable goute à goute pas très loin de ma robe…
Et pour nous séduire avec la programmation qui finalement s’annonce exaltante, et fort colorée, et pas uniquement avec le dix-neuvième siècle dont j’avais peur, mais aussi avec une forte mobilisation en art contemporain , Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, a ouvert le bal. En félicitant et saluant chaleureusement ceux grâce à qui ce projet culturel voit le jour. Son intervention, ou sa bénédiction, finie il s’est éclipsé pour laisser la parole à Laurent Fabius, vice président de l’association et ancien premier ministre du règne Mitterrand, à qui on doit l’idée première de ce Festival. Pierre Bergé, président de l’association Normandie Impressionniste, ami proche du président François Mitterrand e ancien PDG de YSL étant absent, c’est Jérôme Clément, président de Arte France, et en l’occurrence président du comité scientifique de l’association qui nous explique davantage et pourquoi il s’est joint à cet événement d’une ampleur inédite en France.
Il ne restait plus qu’à Jacques – Sylvain Klein, vice président de l’association et commissaire général du festival de nous dévoiler en filigrane le contenu de la manifestation qui débutera le mois de Juin.
Cela va de soi que tous sont des hommes de culture, que tous aiment l’Art.
Avec la promesse d’un bal, haut en couleurs, le 14 Juillet, le programme du festival, qu' à ce jour n'est pas encore définitif, est déjà plutôt chargé. Entre art plastiques, musique ou pièces théâtrales il laisse néanmoins ce qu’il faut de place pour la fantaisie de tout en chacun avec les Déjeuners sur l'herbe, à partager entre amis sur les bords de la Seine , ou les Guinguettes chères à Renoir.
Si tout art est politique, qui a dit que la vengeance est un plat qui se déguste froid ?
www.normandieimpressionniste.com
Et pour nous séduire avec la programmation qui finalement s’annonce exaltante, et fort colorée, et pas uniquement avec le dix-neuvième siècle dont j’avais peur, mais aussi avec une forte mobilisation en art contemporain , Frédéric Mitterrand, ministre de la culture, a ouvert le bal. En félicitant et saluant chaleureusement ceux grâce à qui ce projet culturel voit le jour. Son intervention, ou sa bénédiction, finie il s’est éclipsé pour laisser la parole à Laurent Fabius, vice président de l’association et ancien premier ministre du règne Mitterrand, à qui on doit l’idée première de ce Festival. Pierre Bergé, président de l’association Normandie Impressionniste, ami proche du président François Mitterrand e ancien PDG de YSL étant absent, c’est Jérôme Clément, président de Arte France, et en l’occurrence président du comité scientifique de l’association qui nous explique davantage et pourquoi il s’est joint à cet événement d’une ampleur inédite en France.
Il ne restait plus qu’à Jacques – Sylvain Klein, vice président de l’association et commissaire général du festival de nous dévoiler en filigrane le contenu de la manifestation qui débutera le mois de Juin.
Cela va de soi que tous sont des hommes de culture, que tous aiment l’Art.
Avec la promesse d’un bal, haut en couleurs, le 14 Juillet, le programme du festival, qu' à ce jour n'est pas encore définitif, est déjà plutôt chargé. Entre art plastiques, musique ou pièces théâtrales il laisse néanmoins ce qu’il faut de place pour la fantaisie de tout en chacun avec les Déjeuners sur l'herbe, à partager entre amis sur les bords de la Seine , ou les Guinguettes chères à Renoir.
Si tout art est politique, qui a dit que la vengeance est un plat qui se déguste froid ?
www.normandieimpressionniste.com
mercredi 16 septembre 2009
GO PUJA , Toni Meneguzzo, Exhibition
The passion for travelling has always deeply inspired the work of Toni Meneguzzo, and some of his pictures, taken in many parts of the world, are already well known. During a recent trip to India, the lens of his camera, free from any kind of reporting duty, came across the Holy Cow
The Holy Cow, a peculiar icon of Hindu religion, in these shots is depicted in the farthest possible way from the image handed down by the Western world. With their absent-minded expression, they return our glance, completely unaware of being the object of our admiration. Their meek eyes, shiny and a little lost, tell us they have already endured a lot, yet that they are still open to our oddities and impositions, but also, for this reason, that they deserve that sacred aura that India has bestowed on them. And if all of this were not enough, here goes the artist's intervention, aiming at modifying our perception through a clear digital manipulation of his shots. Meneguzzo moves the portraits away from their original landscape. Placed against a white backdrop, aseptic and candid as the linen in a flag, once the memory of their original setting is taken away, the Holy Cows lose a great deal of their folkloristic aspect.
And if all of this were not enough, here goes the artist's intervention, aiming at modifying our perception through a clear digital manipulation of his shots. Meneguzzo moves the portraits away from their original landscape. Placed against a white backdrop, aseptic and candid as the linen in a flag, once the memory of their original setting is taken away, the Holy Cows lose a great deal of their folkloristic aspect.
25 Septembre au 16 Octobre 2009
Spazio 81 MORE
Fine Arts
Via Forcella 7/13 , 20144 Milano
The Holy Cow, a peculiar icon of Hindu religion, in these shots is depicted in the farthest possible way from the image handed down by the Western world. With their absent-minded expression, they return our glance, completely unaware of being the object of our admiration. Their meek eyes, shiny and a little lost, tell us they have already endured a lot, yet that they are still open to our oddities and impositions, but also, for this reason, that they deserve that sacred aura that India has bestowed on them. And if all of this were not enough, here goes the artist's intervention, aiming at modifying our perception through a clear digital manipulation of his shots. Meneguzzo moves the portraits away from their original landscape. Placed against a white backdrop, aseptic and candid as the linen in a flag, once the memory of their original setting is taken away, the Holy Cows lose a great deal of their folkloristic aspect.
And if all of this were not enough, here goes the artist's intervention, aiming at modifying our perception through a clear digital manipulation of his shots. Meneguzzo moves the portraits away from their original landscape. Placed against a white backdrop, aseptic and candid as the linen in a flag, once the memory of their original setting is taken away, the Holy Cows lose a great deal of their folkloristic aspect.
25 Septembre au 16 Octobre 2009
Spazio 81 MORE
Fine Arts
Via Forcella 7/13 , 20144 Milano
jeudi 10 septembre 2009
José Lévy , et si vous étiez un oiseau?
José Levy est un homme inspiré. J’avoue que j’ai une admiration toute particulière pour lui. J’aime sa poésie. Sa sensibilité, son énergie, son enthousiasme. Son côté humain. Et …sa patience quoi qu’il en dise.
Il y fut un temps dans la mode masculine, tout homme à la page comme on dit devait avoir sinon une plusieurs chemises signées José Lévy à Paris.
Pendant treize ans et en rupture totale avec les codes d’époque José Lévy impose avec sa maison, son univers, ses couleurs, ses coupes. Son regard est précis.
Il enchaîne des collaborations extérieures pour des grands Avenue Montaigne et désireux de pouvoir s’adresser au plus grand nombre, rêve qu’il caresse depuis fort longtemps, il débute plusieurs autres collaborations dont une avec Monoprix.
Mais tout passe tout lasse et José Lévy en homme curieux qu’il est prend des chemins de traverse. Chemins qui le mènent à des collaborations éclectiques avec de nombreux artistes, photographes et plasticiens tels que Jack Pierson, Gotscho et Nan Goldin, Parenno, Jean Pierre Khazem, les Kolkoz ; architecte comme Xavier Gonzales, ou musiciens à l'image de Jay Jay Johanson et Benjamin Biola
Ma vertu préférée ? - l'Humour et l'intégrité
Le principal trait de mon caractère ? - go! go! go!
La qualité que je préfère chez les hommes ? qu'ils assument qui ils sont
La qualité que je préfère chez les femmes ? qu'elles assument qui elles sont
Mon principal défaut ? - l'Impatience
Ma principale qualité ? - l'Enthousiasme
Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ?- leur Bienveillance
Mon occupation préférée ? - Travailler
Mon rêve de bonheur ? True Love
Quel serait mon plus grand malheur ? Seul à jamais
A part moi - même qui voudrais-je être ? Je ne conçois pas ça !
Où aimerais-je vivre ? Paris
La couleur que je préfère ? - Le Marine
La fleur que j’aime - l'Anémone et l'Iris
Si j’étais un oiseau - l'Hirondelle
Les noms que j’aime le plus ? - les noms des gens que j aime sont finalement les seuls importants
Mes auteurs favoris en prose ? Tennessee Williams, Evelyn Waugh et Patrick Modiano
Mes poètes préférés ? - La Nature
Mes héros, mes héroïnes, dans la fiction, dans la vie, dans l’histoire? - Pas de héros, mais des gens que j'aime et qui ont nourri mon parcours, fiction et vie réelle mélangés et sur un même plan :
Jacques Tati et Albin de la Simone
Richard Avedon et Jean Prouvé
John Currin et Jean Paul Goude
Paris et Jacques Demy
Louis de Funès et Jack Pierson
Les Puces et les Brocantes
Sempé, et Truffaut,
John Derian, et Patrick Modiano
Nina Simone et Simon et Garfunkel
Mary Poppins et Pee Wee
Walt Disney et Tim Burton Jeune
Andy Warhol et Sophie Lévy
David Sedaris, et Eartha Kitt
Thierry Mugler Jeune et Helmut Lang (le vrai)
Jean Paul Gaultier, et Calder
Tennessee Williams et Jacques Demy
Serge Gainsbourg et Erik Satie
Pierre Le Tan et Lartigue
Glen Baxter, et Ikea,
Les Marchés et New York,
Paris encore.
Le livre que j’ai détesté lire ? Le dernier livre de Patrick Modiano que j'adore et qui est très important pour moi, plus que détesté je me suis ennuyé à la lecture de ce livre et j'ai déteste ce sentiment vis à vis de mon amour de Modiano
Mes compositeurs préférés ? - Gainsbourg, Satie
Comment j’aime écouter la musique ? Jamais en lisant
Mes peintres préférés - Hélène Schjerfbeck
Ma nourriture et boisson préférée ? Vraie et Honnête, du sandwich de café au restaurant gastronomique le plus sophistiqué
Ce que je déteste par-dessus tout ? - L'injustice de la petite à la grande
Le personnage historique que je n’aime pas ?- Les dictateurs
Les faits historiques que je méprise le plus?- Les guerres religieuses
Le fait militaire que j’estime le plus ? - Les cessez le feu
Le bruit que je déteste le plus ? - Le Bruit de la guerre
Le don de la nature que je voudrais avoir ? - Brûler toutes les graisses !
Comment j’aimerais mourir ?- très en forme, très vieux et très vite.
L’état présent de mon esprit ?- plutôt heureux
La faute qui m’inspire le plus d’indulgence ? La Peur
La nuit je regarde les étoiles ? Pas assez
Ma devise "les chiens aboient, la caravane passe "
Quelle heure est il ? Où êtes –vous ? Paris 1h du matin le 18 Juillet
mercredi 26 août 2009
Mousse de Sèvres, Exhibition
Mon regard se promène, enchanté, de pièce en pièce. Assis à l’intérieur d’un vase indien un Angelot pensif, et plus loin le même vase, mais c’est une trompe d’éléphant et une profusion de roses qui remplissent son intérieur. Et plus loin toujours le même vase, et cette queue de pie qui sort à l’extérieur… Et des ailes, ou des jambes qui sortent d’une roche… Je pense à Icare. Et ce visage, entouré de deux cygnes, eux le bec dans l’eau, pendant que Narcisse se regarde… Et encore un morceau de roche, et des branches de végétaux, des rosiers, et des crapauds…Et une assiette avec des baigneuses, neuf baigneuses … ah comment s’appelait elle la fille de Zeus ?
T’as compris comment vont être les pièces ? s’inquiète t il.
Évidemment que j’ai compris. José Levy jongle avec les siècles, en prenant ici et là des petits bouts, puisant dans les collections de la Manufacture de Sèvres, pour le plus grand bonheur de tous, les artisans en premier, et crée des petites merveilles chargées de poésie.
Que vois tu ? Me demande t il.
Je souris. Il a beau les appeler comme il veut, je vois les Métamorphoses d’Ovide. Et j’adore
dimanche 23 août 2009
Manufacture de Sèvres,Exhibition
Exposition José Lévy
4 Septembre au 3 Octobre 2009
Rendez-vous avec José Levy à La Manufacture de Sèvres.
Quel bonheur Madame de Pompadour ! Merci à la Favorite du Roy car se balader à la Manufacture de Sèvres est un vrai plaisir. Près de la Seine les bâtiments entourés de jardins à la française recèlent de trésors. Chaque atelier en est un d’ailleurs, tout comme les grands couloirs dont certains sont envahis par les moules, (il existe une réserve qui contient 90 000) ou le bois pour les fours que par tradition fonctionnent encore une fois par an. Le musée à lui seul conserve en mémoire plus de 250 années de production…et puis il y a les artisans. L’exceptionnel est leur quotidien. Ils détiennent un savoir faire séculaire et pourtant quand ils en parlent c’est avec grande modestie. De vrais trésors vivants.
La Manufacture de Sèvres présente à la Galerie de la Manufacture, Place André Malraux au Palais Royal la collection Mousse de Sèvres de José Lévy
4 Septembre au 3 Octobre 2009
Rendez-vous avec José Levy à La Manufacture de Sèvres.
Quel bonheur Madame de Pompadour ! Merci à la Favorite du Roy car se balader à la Manufacture de Sèvres est un vrai plaisir. Près de la Seine les bâtiments entourés de jardins à la française recèlent de trésors. Chaque atelier en est un d’ailleurs, tout comme les grands couloirs dont certains sont envahis par les moules, (il existe une réserve qui contient 90 000) ou le bois pour les fours que par tradition fonctionnent encore une fois par an. Le musée à lui seul conserve en mémoire plus de 250 années de production…et puis il y a les artisans. L’exceptionnel est leur quotidien. Ils détiennent un savoir faire séculaire et pourtant quand ils en parlent c’est avec grande modestie. De vrais trésors vivants.
La Manufacture de Sèvres présente à la Galerie de la Manufacture, Place André Malraux au Palais Royal la collection Mousse de Sèvres de José Lévy
mercredi 12 août 2009
Walking autour du Palais Royal
Il y a bien d’autres choses que j’aime dans ce jardin. Entre elles le fait de pouvoir y entrer ou sortir discrètement. Ne fut donc pas celle ci une des raisons pour lesquelles les révolutionnaires ont pu échapper à la police du Roi …La discrétion lorsque fuir il fallait .
Que ce soit en poussant la porte escamotée entre un mur et une vitrine, ou sous une porte cochère qu’une fois fermée est identique à toutes les portes cochères, on peut tout aussi bien entrer en traversant une boutique, ou un bureau, en descendant quelques marches ou empruntant l’entrée qui conduit au Ministère de la Culture ou celle vers le Conseil d’État ou comme pour beaucoup de ceux qui le visitent, par l’entrée dite principale…
Bref, d’ailleurs des passages autour de ce jardin il y en a, et on peut continuer à traverser de part et d’autre les rues qui l’entourent en choisissant de nous engouffrer exclusivement dans les passages sous les immeubles, invisibles à première vue comme ceux qui mènent au jardin
. - Ainsi on passe de la rue au jardin, et du jardin à la rue, de la rue à quelques marches, d’un escalier à un escalier, à une autre rue ou d’une place…En somme on passe d’une chose à l‘autre… - D’autres diront qu’on ne fait que traverser…
Que ce soit en poussant la porte escamotée entre un mur et une vitrine, ou sous une porte cochère qu’une fois fermée est identique à toutes les portes cochères, on peut tout aussi bien entrer en traversant une boutique, ou un bureau, en descendant quelques marches ou empruntant l’entrée qui conduit au Ministère de la Culture ou celle vers le Conseil d’État ou comme pour beaucoup de ceux qui le visitent, par l’entrée dite principale…
Bref, d’ailleurs des passages autour de ce jardin il y en a, et on peut continuer à traverser de part et d’autre les rues qui l’entourent en choisissant de nous engouffrer exclusivement dans les passages sous les immeubles, invisibles à première vue comme ceux qui mènent au jardin
. - Ainsi on passe de la rue au jardin, et du jardin à la rue, de la rue à quelques marches, d’un escalier à un escalier, à une autre rue ou d’une place…En somme on passe d’une chose à l‘autre… - D’autres diront qu’on ne fait que traverser…
lundi 3 août 2009
Pierre Léglise-Costa, prémio talento em Portugal, é historiador, critico, traductor, escritor , comissàrio de exposiçoes e professor de arte à Sciences Po à Paris. Passerelles , em português pontes, é claro està o nome da cadeira que ele criou nesta tao conhecida instituiçao parisiense. Pontes , continuamente ligadas entre arte e politica, entre arte e economia.
- Le principal trait de mon caractère ? Indépendance
- La qualité que je préfère chez un homme ? Intelligence
- La qualité que je préfère chez une femme ? Intelligence
- Ce que j’apprécie le plus chez mes amis ? Fidélité, savoir nourrir l’amitié avec imagination
- Mon principal défaut ? cela dépend du point de vue de l’autre
- Mon occupation préférée ? Lire, écouter de la musique, regarder le monde
- Mon rêve de bonheur ? Devant l’océan avec des êtres chers
- Quel serait mon plus grand malheur ? Perdre les êtres chers
- Ce que je voudrais être ? Médecin du monde, grand chanteur d’opéra
- Le pays où je désirerais vivre ? Cela dépend des moments de l’année, de la disposition du moment
- La couleur que je préfère ? Tous les verts quand il y a d’autres couleurs à côté, dont le blanc
- La fleur que je préfère ? Des pois de senteur
- L’oiseau que je préfère ? Un aigle
- Mes poètes préférés ? oh la la ! les sonnets de Shakespeare ou le Bateau Ivre de Rimbaud
- Mes auteurs favoris en prose ? les romanciers américains, Balzac, Eça de Queiroz et plein d’autres à découvrir
- Mes héros dans la fiction ? Ceux des bons romans
- Mes héroïnes favorites dans la fiction ? Celles de bons romans
- Mes compositeurs préférés que dire ? Bach, Mozart, Wagner, Verdi, Alban Berg, Debussy, Ravel, les quatuors de Beethoven, les lieder de Schumann, les 7 chansons de Falla………
- Mes peintres favoris ? Caravaggio et les autres
- Mes héros dans la vie réelle : mes fils - Mes héroïnes dans la vie réelle : les femmes de ma vie
- Quelle figure je déteste le plus dans l’Histoire ? Tous les dictateurs
- Mes héroïnes dans l’Histoire ? Elisabeth I, Catherine de Médicis, toutes sauf Jeanne d’Arc (que je trouve détestable)
- Ce que je déteste par dessus tout : que l’on croit savoir ce que je suis ou ce que je pense à ma place.
- Personnages historiques que je méprise le plus ? Les bigots et les bigotes en tous genres
- Le fait militaire que j’estime le plus ? Il n’y en a pas
- La réforme que j’estime le plus ? Celle que l’on inventera ou mettra en place pour améliorer le monde
- Le don de la nature que je voudrais avoir ? Chanter admirablement
- Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence ? la notion de faute est une notion morale qui a tendance à m’agacer
- Comment j’aimerais mourir ? vite
- État présent de mon esprit ? attendre et faire
- If you had a superpower? Encontrava água para onde não há ; fazia desaparecer os dictadores e outros homens políticos infames, criava fundos monetários para todos os que não têm suficiente dinheiro para viverem confortavelmente, abolia precoinceitos raciais, sexuais ou religiosos e... vivia numa bonita casa à beira mar (do Atlântico, evidentemente, mas não necessariamente em Portugal, embora começasse por aí, mas podia ser na costa este americana, na costa das Landes, ou noutro sítio com mar e muita luz) com livros, música...
- Ma devise ? Tenir bon
- Quelle heure est- il? et où es-tu? Paris 16 juillet 22h39
PLC
lundi 20 juillet 2009
Au Palais Royal
O Palais Royal teve o seu apogeu em finais do séc XIX. Quando os aliados entraram em Paris. O jardim transformou-se então no que havia de pior. Prostituição e casa de jogo. Ao que consta, se por ventura alguém atirasse uma maça de uma das janelas de um prédio, ela cairia invariavelmente em cima da cabeça de uma pessoa, tanta era a gente que por ali andava. Sujo, cheio de barracas, tipo bazares fazia-se negocio sim mas do pior.
Até à instalaçao da Bolsa. Negocio mudou, frequências começaram a mudar. Depois e com os banqueiros instalou-se ali gente que lia. Tempo abençoado como dizem alguns, época em que editora e livraria eram so um, o Jardim começou a ter outra aparência. Nasceram aqui muitas editoras que prometeram como a Stock, Garnier, Le Dentu.
À noite, debaixo das árcades, vivia-se mais da prostituição e do 421 que de prosas ou poemas. Nos cafés e restaurantes, como o Véfour, que se ainda hoje existe, e que se chama o Grand Véfour. Balzac era o que se chama um habitué, nao do Véfour, pois ali andava mais o Rostopchine, o homem que incendiou Moscou.
E em cada café havia espadas à disposiçao dos clientes. Ao que parece certas noites elas nao chegavam para todos.
etc etc
No dia 31 Dezembro 1836 à meia-noite, começou o declinio do Jardin du Palais Royal. Hora e dia em que foi proibido continuar os tais jogos ditos de azar, que se fecharam por ordonancia todos os bazares e cafés...
Vazio, assim ficou, igual a ele mesmo até hoje...
O queria eu dizer com isto tudo, é que o Jardin tem uma força impressionnante, carregado que està de tanta coisa, extremamante carregado. Conheço-o hà anos, e a cada momento me parece diferente
Quantas às pessoas que ali viveram ou vivem, fica a historia para uma outra vez
©MariaDeMorais
.../...
Nuno Miguel Guedes a dit…
Nem de propósito. O Palais Royal também é um dos meus santuários quando me posso dar ao luxo de ser um flâneur em Paris. Para além de ser uma espécie de refúgio do quotidiano, belo e sereno, leva-me para as vidas de Cocteau e Colette, duias figuras extraordinárias e com vidas e obras também extraordinárias. Cocteau era vizinho de Colette - a romancista mais mal amada pelos franceses e no entanto adorada no mundo anglo-saxónico. Enquanto a antiga cortesã, que despertou mil paixões, se deixava ir para a morte paralisada pela artrose e apenas consumindo champanhe e ostras, observava da sua cama o ainda jovem Cocteau e com ele mantinha conversas. O Palais Royal está cheio de histórias da modernidade francesa, tanto quanto da História de França. E é belo, outra vez.
NMG
20 juillet 2009 14:59
Até à instalaçao da Bolsa. Negocio mudou, frequências começaram a mudar. Depois e com os banqueiros instalou-se ali gente que lia. Tempo abençoado como dizem alguns, época em que editora e livraria eram so um, o Jardim começou a ter outra aparência. Nasceram aqui muitas editoras que prometeram como a Stock, Garnier, Le Dentu.
À noite, debaixo das árcades, vivia-se mais da prostituição e do 421 que de prosas ou poemas. Nos cafés e restaurantes, como o Véfour, que se ainda hoje existe, e que se chama o Grand Véfour. Balzac era o que se chama um habitué, nao do Véfour, pois ali andava mais o Rostopchine, o homem que incendiou Moscou.
E em cada café havia espadas à disposiçao dos clientes. Ao que parece certas noites elas nao chegavam para todos.
etc etc
No dia 31 Dezembro 1836 à meia-noite, começou o declinio do Jardin du Palais Royal. Hora e dia em que foi proibido continuar os tais jogos ditos de azar, que se fecharam por ordonancia todos os bazares e cafés...
Vazio, assim ficou, igual a ele mesmo até hoje...
O queria eu dizer com isto tudo, é que o Jardin tem uma força impressionnante, carregado que està de tanta coisa, extremamante carregado. Conheço-o hà anos, e a cada momento me parece diferente
Quantas às pessoas que ali viveram ou vivem, fica a historia para uma outra vez
©MariaDeMorais
.../...
Nuno Miguel Guedes a dit…
Nem de propósito. O Palais Royal também é um dos meus santuários quando me posso dar ao luxo de ser um flâneur em Paris. Para além de ser uma espécie de refúgio do quotidiano, belo e sereno, leva-me para as vidas de Cocteau e Colette, duias figuras extraordinárias e com vidas e obras também extraordinárias. Cocteau era vizinho de Colette - a romancista mais mal amada pelos franceses e no entanto adorada no mundo anglo-saxónico. Enquanto a antiga cortesã, que despertou mil paixões, se deixava ir para a morte paralisada pela artrose e apenas consumindo champanhe e ostras, observava da sua cama o ainda jovem Cocteau e com ele mantinha conversas. O Palais Royal está cheio de histórias da modernidade francesa, tanto quanto da História de França. E é belo, outra vez.
NMG
20 juillet 2009 14:59
samedi 18 juillet 2009
Palais Royal
O Palais Royal teve o seu apogeu em finais do séc XIX. Quando os aliados entraram em Paris. O jardim transformou-se então no que havia de pior. Prostituição e casa de jogo. Ao que consta, se por ventura alguém atirasse uma maça de uma das janelas de um prédio, ela cairia invariavelmente em cima da cabeça de uma pessoa, tanta era a gente que por ali andava. Sujo, cheio de barracas, tipo bazares fazia-se negocio sim mas do pior.
Com a instalaçao da Bolsa.o negocio mudou e com ele as frequências De dia o Jardim era frequentado por gente chic. Com os banqueiros instalou-se ali gente que lia. Stock, Garnier, Le Dentu, editoras que cumpriram as suas promessas, viram o dia aqui debaixo destas arcadas. Tempo abençoado como dizem alguns, época em que editora e livraria eram so um.
À noite, a vida era outra. Debaixo das arcadas vivia-se mais da prostituição e do 421 que de prosas ou poemas. Prostituiçao , poemas e politica tudo se discutia no Véfour. um café restaurante, que ainda hoje existe, e que é um restaurante de luxo Le Grand Véfour. Balzac era o que se chama um habitué do jardim, das editoras, de tudo. Ia pouco ao Véfour certo, preferia ouros cafés vizinhos. Um client assiduo do Véfour, era o o Rostopchine, que deleitava-se com a amante em altos jantares pantagruelescos. Rostopchine, foi o homem que incendiou Moscovo.
Um detalhe, com a sua importância, é que em cada café deste jardim , havia espadas à disposiçao dos clientes.
Havia dias, que elas nao chegavam para todos...
Neste jardim, sempre houve muita agitaçao, o contrario de hoje.
Foi no dia 31 Dezembro 1836 à meia-noite, que realmente começou o declinio do Jardin du Palais Royal. Foi precisamente neste dia, à meia-noite que foi proibido continuar os tais jogos ditos de azar e que se fecharam por ordonância todos os bazares e cafés...
O jardim fechou. Esvaziou-se. Vazio, assim ficou, igual a ele mesmo até hoje...
O queria eu dizer com isto tudo, é que o Jardin tem uma força impressionnante, carregado que està de tanta coisa, extremamante carregado. Denso muito denso. Conheço-o hà anos, adoro ir là, e a cada momento me parece diferente.
Quantas às pessoas que ali viveram ou vivem, caro Nuno Miguel Guedes a quem agradeço o comentario, fica a historia para uma outra vez
Com a instalaçao da Bolsa.o negocio mudou e com ele as frequências De dia o Jardim era frequentado por gente chic. Com os banqueiros instalou-se ali gente que lia. Stock, Garnier, Le Dentu, editoras que cumpriram as suas promessas, viram o dia aqui debaixo destas arcadas. Tempo abençoado como dizem alguns, época em que editora e livraria eram so um.
À noite, a vida era outra. Debaixo das arcadas vivia-se mais da prostituição e do 421 que de prosas ou poemas. Prostituiçao , poemas e politica tudo se discutia no Véfour. um café restaurante, que ainda hoje existe, e que é um restaurante de luxo Le Grand Véfour. Balzac era o que se chama um habitué do jardim, das editoras, de tudo. Ia pouco ao Véfour certo, preferia ouros cafés vizinhos. Um client assiduo do Véfour, era o o Rostopchine, que deleitava-se com a amante em altos jantares pantagruelescos. Rostopchine, foi o homem que incendiou Moscovo.
Um detalhe, com a sua importância, é que em cada café deste jardim , havia espadas à disposiçao dos clientes.
Havia dias, que elas nao chegavam para todos...
Neste jardim, sempre houve muita agitaçao, o contrario de hoje.
Foi no dia 31 Dezembro 1836 à meia-noite, que realmente começou o declinio do Jardin du Palais Royal. Foi precisamente neste dia, à meia-noite que foi proibido continuar os tais jogos ditos de azar e que se fecharam por ordonância todos os bazares e cafés...
O jardim fechou. Esvaziou-se. Vazio, assim ficou, igual a ele mesmo até hoje...
O queria eu dizer com isto tudo, é que o Jardin tem uma força impressionnante, carregado que està de tanta coisa, extremamante carregado. Denso muito denso. Conheço-o hà anos, adoro ir là, e a cada momento me parece diferente.
Quantas às pessoas que ali viveram ou vivem, caro Nuno Miguel Guedes a quem agradeço o comentario, fica a historia para uma outra vez
mercredi 15 juillet 2009
mardi 14 juillet 2009
Walking au Palais Royal
Au de là de sa beauté qui est immense, ce que j’aime dans le jardin du Palais Royal c’est qu’à lui seul , il enferme entre ses quatre murs, toute l’histoire de la France.
Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais Royal. C’est moi qu’on voit toujours seul, rêvant sur le banc d’Argenson, ainsi débute le Neveu de Rameau.
Le cardinal de Richelieu avait acheté, pas loin du Palais du Louvre où gisent les fondations de Lutèce, un ensemble de maisons, hôtels et terrains qu’il avait réunies en un seul domaine, un quadrilatère. Cette allée d’Argenson dont parle Diderot, s’appelle aujourd’hui galerie de Valois. Louis XIV enfant y joua et s’y promena. LeNôtre y rêva.
En 1781 le duc de Chartres, fait construire des bâtiments qui encadrent le jardin sur trois côtés. En résultent cent quatre-vingt arcades et un succès immédiat. La capitale de Paris ! Sous les arcades, le temple de la volupté, des vices sans pudeur, et des guinguettes gracieusement dépravées.
Vers la fin du règne de Louis XVI les clubs s’y multiplient et l’agitation y est permanente. Le Palais devient le noyau de la comète Révolution, comme dira Victor Hugo. Camille Desmoulins y réuni ses fidèles, debout, sur une table, la journée du 13 Juillet. C’est eux ou nous ! et la révolution débuta. … (à suivre)
Qu’il fasse beau, qu’il fasse laid c’est mon habitude d’aller sur les cinq heures du soir me promener au Palais Royal. C’est moi qu’on voit toujours seul, rêvant sur le banc d’Argenson, ainsi débute le Neveu de Rameau.
Le cardinal de Richelieu avait acheté, pas loin du Palais du Louvre où gisent les fondations de Lutèce, un ensemble de maisons, hôtels et terrains qu’il avait réunies en un seul domaine, un quadrilatère. Cette allée d’Argenson dont parle Diderot, s’appelle aujourd’hui galerie de Valois. Louis XIV enfant y joua et s’y promena. LeNôtre y rêva.
En 1781 le duc de Chartres, fait construire des bâtiments qui encadrent le jardin sur trois côtés. En résultent cent quatre-vingt arcades et un succès immédiat. La capitale de Paris ! Sous les arcades, le temple de la volupté, des vices sans pudeur, et des guinguettes gracieusement dépravées.
Vers la fin du règne de Louis XVI les clubs s’y multiplient et l’agitation y est permanente. Le Palais devient le noyau de la comète Révolution, comme dira Victor Hugo. Camille Desmoulins y réuni ses fidèles, debout, sur une table, la journée du 13 Juillet. C’est eux ou nous ! et la révolution débuta. … (à suivre)
samedi 4 juillet 2009
Hoje acordei aqui
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