mardi 18 octobre 2011

DIANE ARBUS-JEU DE PAUME

DU 18 OCTOBRE 2011 AU 05 FÉVRIER 2012
Diane Arbus (New York, 1923-1971) a révolutionné l’art de la photographie ; l’audace de sa thématique, aussi bien que son approche photographique ont donné naissance à une œuvre souvent choquante par sa pureté, par cette inébranlable célébration des choses telles qu’elles sont. Par son talent à rendre étrange ce que nous considérons comme extrêmement familier, mais aussi à dévoiler le familier à l’intérieur de l’exotique, la photographe ouvre de nouvelles perspectives à la compréhension que nous avons de nous-mêmes.


Jeune homme en bigoudis chez lui, 20e Rue, N.Y.C. 1966 / A young man in curlers at home on West 20th Street, N.Y.C. 1966
Diane Arbus
© The Estate of Diane Arbus LLC, New York



jeudi 29 septembre 2011

DANCE ALL NIGHT PARIS!

 La cour du lycée Edgar Quinet transformée en boite de nuit silencieuse. Avec un casque sur les oreilles, qui diffuse une musique différente pour chacun dansez sur du rock, hip-hop, french-cancan



62 - Mélanie Manchot : Dance (All Night /... por mairiedeparis

mercredi 28 septembre 2011

NUIT BLANCHE









 Carlos Amorales met en scène des "Archives Liquides" dans son installation
 "Black Cloud", composée de 30 000 papillons, dans la cour du  Lycée Jacques Decour  
12, avenue Trudaine, Paris 9 (de 19h à 7h)



samedi 17 septembre 2011

Oiseaux de Nuit: Silêncio!


Le cinéaste et photographe David Lynch vient d'ouvrir les portes d'unclub so arty, dans le 2e au décor complètement psychédélique.
Jusqu'au 27 septembre... Tout le monde peut venir boire un cocktail à la découverte de ce drôle d'endroit : un coin librairie, une salle de concert, un bar... On est encore dans la période « découverte ».
Dès le 5 octobre, il faudra adhérer et devenir « member » pour pouvoir pointer le bout de son nez, profiter des shows cases qui auront lieu tous les soirs, mais aussi de la salle de cinéma de luxe où seront diffusés 3 fois par jour des séances des films MK2.
A partir de minuit, les « sans cartes » pourront venir danser, mais n'auront pas la priorité. 
Traduction : il va falloir s'armer de patience pour y entrer.

samedi 10 septembre 2011

Un goût venu d'ailleurs



En ces temps de crise, l'engouement pour les fêtes dans les hôtels les plus luxueux à Paris bat son plein. Récents pour la plupart, ces hôtels qui appartiennent à des chaînes étrangères, dont seul ce qui a de plus cher compte, s'installent les uns après les autres dans la capitale. À coups de presse, comme d'habitude on nous dit que c'est ça qu'il faut faire. Il faut être  pipoles.
Bizarre, Comme si dans l'air flottait un air à la Gatsby le Magnifique.

 On essaye de sauver l'Euro, la dette nous tire vers le bas, et on fait la fête. La vraie déca-danse quoi!

mardi 6 septembre 2011

Le Sténopé


Non, je ne fais pas la photo avec le Sténopé, mais j'aurais pu

Deuil

Van Nath est décédé. Peintre, il était un des trois derniers survivants aux horreurs de Phnom Penh.  Sa vie, son art surtout, étaient le symbole de la lute d'un peuple contre les horreurs des Khmer Rouges.

Sauvé par son art, lorsqu'en prison, où il était obligé de manger des insectes pour survivre, on lui demanda de peindre des portraits de Pol Pot .
Après la chute du régime des Khmer Rouges par les forces Vietnamiennes, Van Nath une fois libéré a continué à peindre. Et parce qu'il a peint ce qu'il a vu et vécu, ses peintures sont aujourd'hui considérés de véritables documents sur le génocide.
A Cambodia Prison Portrait: One year in Khmer Rouge's S-21 prison est la seule mémoire écrite laissée par le peintre

Painting Pol Pot (1999) from Thomas Nordanstad on Vimeo.

lundi 5 septembre 2011

Divin

Qui ne souvient pas de l'église de la Madeleine jamais aussi belle que quand cachée derrière une bâche pour les besoins de travaux? Mais qu'on ne s'y trompe pas! Cette bâche, représentait grandeur nature un dessin fait par Jean Oddes. Pas n'importe quel dessin non plus! Un dessin à la mine de plomb de la propre façade de l'église. C'était beau et tous nous avons était déçus une fois les travaux terminés.
Voilà quelqu'un que j'admire! Ce trait, le gôut pour l'histoire de l'Art, Jean Oddes le traduit vraiment avec talent. Scénographe brillant, j'en suis sûre que les Soupirs de Nonne, le Saint Honoré et les Religieuses auréolés de textiles par sa grâce, seront, comme toujours, un moment divin.

dimanche 4 septembre 2011

AVIS

Le Purgatoire fermera ses portes à la fin de la nuit du 23 Octobre 2011

samedi 3 septembre 2011

Mode d'emploi



Que la vérité soit dite: un homme qui ne sait pas offrir une fleur ne vaut pas la chandelle!!!


L'Automne en perspective

La Rentrée et l'Automne avançant à pas de loup ont toujours été et le seront, pour moi, toujours et quoi qu'il arrive, les meilleurs moments de l'Année. Il n'y a peut-être que le Printemps pour les concurrencer. Est-ce parce que je suis née à l'aube de l'Hiver? Peu importe à l'Automne il y a ce je ne sais quoi dans l'air que j'aime. Une atmosphère bien particulière qui emballe Paris dès la rentrée des classes et qui annonce les premiers jours de frimas. Bien sûr on n'échappe pas au florilège des cortèges de grèves, mais aussi à l'agenda des rendez-vous culturels ou pas, aux rues peuplées d'enfants avec leur cartable ou les étudiants réclamant plus de profs et meilleurs cours. A la Vie quoi!
Enfin, Paris ou une autre ville ailleurs , ne pulse vraiment pour moi qu'en ces mois de l'année. L'Automne est la saison où tout semble se défaire, et pourtant n'était elle pas l'annonce, la promesse du renouveau , de la renaissance au Printemps? Rien que pour cela, j'aime l'Automne, et cela pourrait être la seule et unique raison . Mais peut-on vraiment résister à tous ses tons de cuivre,de rouges et orangés dont se parent les allées de tilleuls au Jardin du Palais Royal? Ce bruit des feuilles mortes sous mes pieds ou la pluie légère des fins d'après midi lorsque je traverse le jardin que j'aime le plus à Paris continuent magiques au fil de toutes ces années. Chaque craquement est réconfort
- Non , une fois de plus, je n'ai rien perdu de ne pas avoir foulé le sable chaud l'été dernier.
Les vrais plaisirs recommencent à peine...

vendredi 2 septembre 2011

mercredi 31 août 2011

Rue Dante




On passe le pas de la porte et on arrive au Mexique. Une toute petite cantine ultra-colorée et totalement déjantée. La déco est faite de bric et de broc, la cuisine excellente et le service adorable...
Autre avantage, ils servent très tard !

dimanche 28 août 2011

mardi 23 août 2011

samedi 30 juillet 2011

Érosion


Alkahest
Anselm Kieffer - Galerie Thaddaeus Ropac

existe uma solução que dilue tudo o que é substância


L'oeuvre d'Anselm Kiefer démarre sur une interrogation capitale: comment, après l'Holocauste, être un artiste qui s'inscrit dans la tradition allemande? Ce travail existentiel de mémoire - et de deuil - s'est élargi d'une quête spirituelle nourrie de grands mythes et de mystique kabbalistique. Pétri de culture, il mêle peinture, photographie, livres et sculptures

rapida é a sombra




mercredi 27 juillet 2011

The pure and simple truth is rarely pure and never simple, Oscar Wilde

lundi 25 juillet 2011

samedi 16 juillet 2011

direction île Saint Louis

Qu'il pleuve où qu'il fasse beau, c'est toujours entre 17h et 21h que j'aime traverser le Pont Marie

jeudi 30 juin 2011

jeudi 16 juin 2011

mardi 14 juin 2011

« My Paris Movie ».


Jonas Mekas se promène dans les couloirs vides du Musée du Cinéma Henry Langlois, détruit dans l’incendie du palais de Chaillot le 22 juillet 1997.


« So here I am again. Where are you? Where are you?! All the philosophers, poets of Paris… You have given me so much during the times when I really needed it. Even now, you are very close to me. Now that I am walking the streets of Paris, the city that I love. »

samedi 19 mars 2011

Si tu devais quitter Paris, tu serais…

Une ville du Sud pleine de lumière

I LoVE Paris



Entre a versão da Ella e esta, mon coeur balance

dimanche 27 février 2011


Une histoire sensuelle et sans suite
Ça fait crac ça fait pschtt
Crac je prends la fille et puis pschtt
J'prend la fuite
Elles en pincent toutes pour ma pomme cuite
J'suis un crac, pour ces p'tites
Crac les v'la sur l'dos et moi pschtt
J'en profite

Leurs p'tits cœurs palpitent
Tandis qu'elles s'excitent
Qu'elles s'envoient au zénith

Elles sont gonflées, ouais, mais très vite
Elles craquent et alors pschtt
Crac c'est les nerfs, et puis pschtt
Y a comme une fuite

J'aime jouer avec la dynamite
Quand ça craque, ça fait pschtt
Crac, j'allume la mèche et puis pschtt
Je m'exit

lundi 14 février 2011

Shakespeare & Cie.


Le plaisir pris à visiter cette librairie n'a pas varié d'une once depuis la grande époque des écrivains américains de la 'génération perdue' .
Divans et fauteuils à l'étage qui tendent les bras pour les lecteurs désireux de feuilleter les romans d'occasion qui débordent, bien évidement, des étagères.

samedi 5 février 2011

“La ville pour celui qui y passe sans y entrer est une chose, et une autre chose pour celui qui s'y trouve pris et n'en sort pas ; une chose est la ville où l'on arrive pour la première fois, une autre celle qu'on quitte pour n'y pas retourner ; chacune mérite un nom différent."
Italo Calvino

vendredi 14 janvier 2011

EXTASES

Raramente podemos ver as obras de Ernest Pignon- Ernest, como geralmente imaginamos, isto é , expostas numa galeria. Obras, para a maior parte delas efémeras, que dispostas aqui e ali nas esquinas das ruas, abandonam-se ao nosso olhar e oferecem-nos uma estranha beleza até desaparecerem rasgadas ou desfeitas pelas intempéries, quando não são cobertas por cartazes publicitários. Restam-nos então as fotografias e os desenhos preparatórios.

Para Ernest Pignon –Ernest luz, cor e espaço são tão importantes como o invisível: a Historia. e as memorias enterradas. A obra nasce do e no sitio onde o artista a inseriu, fazendo daquele lugar um espaço visual, revelando , perturbando e elevando o seu simbolismo.

Foi assim que aconteceu em Nápoles. Ao inspirar-se da obra de Caravaggio, que viveu nesta cidade poucos meses antes de morrer gravemente ferido numa rixa, Ernest Pignon- Ernest, faz eco ao povo napolitano, à sua miséria e violência. As obras sobre papel, desenho ou serigrafias, e sempre a preto e branco, eram coladas entre cartazes lacerados, sobre portas condenadas ou paredes sem janelas. Marcadas pelos acidentes e a memoria da parede, longe de se confundirem no suporte, os desenhos mais perto de uma perfeição académica que de um modernismo ou grafismo de rua, apresentam-se como um trompe l’oeil, por vezes abrindo uma porta ou uma janela ilusória, outras vezes um respiradouro rente ao passeio. Utilizando uma técnica próxima da anamorphose pouco importa de que lado avenha o nosso olhar, temos sempre a impressão de a descobrimos pelo ângulo principal Desmaterializando assim a espessura do suporte temos a sensação de um passado emergente.


Foi precisamente durante esta intervenção em Nápoles, que um poema de Nerval conjuntamente com leituras dos “Exercícios espirituais” de Inácio de Loyola e de S. João da Cruz, levaram Ernest Pignon-Ernest a iniciar, com toda a liberdade de artista, um dialogo com as grandes figuras místicas que são Maria Madalena, Teresa d’Avila, Hildegarde de Bingen, Angèle de Foligno, Catherine de Sienne, Marie de l’Incarnation.

Este dialogo já dura há quase vinte anos.

Tudo começa com um questionamento, uma fascinação. Uma vertigem também, que só arrebata aqueles que desejam evocar, pensar, compreender e representar um fenómeno tão perturbante, tão desconcertante e tão insensato que é o êxtase.

Tentar o impossível, na orbe destas mulheres espantosas e escandalosas, primeiro tomadas por loucas para depois, serem beatificadas ou santificadas.

Mas como representar o invisível? Como representar a carne que só aspira a descarnação? Como apreender a luz e as sombras, os suspiros os gritos e as dores de experiências inexplicáveis? Como traçar e materializar tais transportes, tanto excesso tantas efracções sublimadas?

Sete enormes folhas brancas, onde o traço do carvão, inspirado pelos textos deixadas pelas próprias místicas, veio se inscrever com uma extrema intensidade, criando tensão e conflito. Resultado de um longo e doloroso trabalho durante anos de desenhos e colaboração com a dançarina Bernice Coppieters.

Se na época barroca, Bernini *ou qualquer outro escultor , guarneciam os corpos estáticos numa abundância de plissados onde o tecido era a expressão. Ernest Pignon-Ernest despe - os e observa a dor. “ dor espiritual e não corporal, mesmo se o corpo não se esqueceu de participar e por bastante”como escreveu Santa Teresa d’Avila

Expostas pela primeira vez em Avignon, na Capela Saint-Charles, é na capela do antigo Convento das Carmelitas de Saint Denis, às portas de Paris, que Ernest Pignon -Ernest, instalou de novo sete tiragens numéricas destes desenhos. Numa dramaturgia sumptuosa, as imagens entregam-se, parecem levitar. Coladas sobre folhas de alumínio, as quais o artista deu forma curvando-as criando assim zonas de sombra que acentuam as poses de sofrimento, as expressões de loucura ou de beatitude, que se multiplicam ao reflectir no abismo da escuridão de um espelho de agua.

Não há duvida, estas mulheres perderam o espírito, mas unicamente para se unirem ao Espírito.


*Santa Teresa d’Avila, Capela Cornaro,

imagens©Ernest Pignon-Ernest